PERTE D'UN ETRE CHER

      "On ne voit bien qu'avec le Cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux"

                                                                                                               Antoine de St- Exupéry

 

Nous avons perdu, et perdrons tous plusieurs êtres que nous aimons dans notre vie.

Perdre un proche, un être cher à son cœur, est l’épreuve la plus souffrante qui soit.

C'est une épreuve à laquelle nous sommes hélas tous confrontés.

Mais l'être humain est naturellement "programmé" pour traverser ce genre d'épreuve et ne pas mourir de chagrin si j'ose dire. 

Un processus se met en place tout naturellement en nous pour accepter « l’inacceptable » et nous permettre de .

Grâce à ce processus, après quelques temps, on continue à vivre en allant de l’avant "FAIRE LE DEUIL" de l’être si cher.

Ce processus est composé de différentes étapes qui vont se succéder les unes après les autres en quelques mois.

Ces étapes portent chacune, un nom peu agréable : le dénie (où l'on ne croit pas ce qui vient de se passer même des semaines après l'annonce), l’incompréhension, la colère, le sentiment d’injustice, la tristesse…mais au final vient  l’ acceptation.

Parfois tout cela se complique, prend trop de temps et des pathologies peuvent s’installer.

On peut glisser dans la mélancolie, la dépression. 

On semble être sous une chape lourde d' émotions parasites (colère, tristesse, culpabilité peut être même...) qui auraient du nous traverser lors du processus de deuil mais qui s’installent durablement en nous. Le mieux- être ne vient pas. Rien ne nous diverti, rien ne nous intéresse vraiment.

Le but de la prise en compte de cette épreuve sera que l'on se donne le droit d'aller de l'avant, sans oublier le cher disparu, continuer sa vie tout simplement de façon très apaisée.

 


L'Epreuve d'accompagner un proche en fin de vie

Parfois, certaines personnes ont dû « accompagner » une personne aimée dans un long cursus de soins médicaux. L'accompagnant aura vécu en même temps que le malade, l'espoir et le désespoir des thérapies, et assisté impuissant aux derniers instants de façon plus ou moins traumatisante.

Pour certaines personnes, un «stress post traumatisme » peut se développer et empêcher le deuil de se faire en douceur.

La « peur de la maladie » ou « peur de la mort » pour soi ou pour ses autres proches peuvent être présentes et perturber.

Un travail sur ce deuil à faire et la peur de la mort doit être mis en place pour s'en libérer et aller de l'avant plus serein dans sa vie.